L’autophagie, un rôle clé dans la physiopathologie de la maladie de Crohn
Dans une nouvelle étude parue dans la revue Autophagy, des chercheurs et chercheuses du Centre international de recherche en infectiologie (CIRI – Université Claude Bernard Lyon 1/INSERM/CNRS/ENS de Lyon) ont montré pour la première fois que, chez des patients atteints de la maladie de Crohn, l'expression de variants de gènes autophagiques affecte fortement la dynamique autophagique, appelée flux autophagique.
La maladie de Crohn est une pathologie inflammatoire chronique de l’intestin qui touche plusieurs millions de personnes dans le monde, avec une incidence accrue dans les pays développés et nouvellement industrialisés. Cette maladie se caractérise par une alternance de périodes de poussées-rémissions, la survenue de complications et le développement de résistances aux traitements. L’ensemble de ces évènements restent imprévisibles ce qui nécessite une bien meilleure compréhension des éléments cellulaires et moléculaires liés à cette pathologie dans l’espoir d’améliorer le diagnostic, la prise en charge et le traitement des patients.