Le CNRS Rhône Auvergne publie son rapport d'activité 2023
Découvertes incontournables, projets ambitieux et moments forts...
Bitcoin et cryptomonnaies sont décriés pour les énormes besoins en électricité requis pour les générer. Pourtant, des chercheurs comme Pascal Lafourcade, professeur à l’Université Clermont Auvergne et membre du Laboratoire d’informatique de modélisation et d’optimisation des systèmes, explorent de nouvelles pistes pour des blockchains plus vertueuses.
Les cryptomonnaies, comment ça marche ? Une cryptomonnaie, comme le Bitcoin, est un réseau permettant d’effectuer des paiements de pair à pair via Internet sans impliquer de banques. Ce genre de système est très fiable mais a un impact environnemental notable. En effet, le système à la base de la vérification/validation des transactions est particulièrement énergivore : les membres du réseau, appelés « mineurs » doivent résoudre un problème de calcul brut toutes les dix minutes ; le premier mineur à y parvenir reçoit en récompense des bitcoins, et inscrit définitivement dans la blockchain le bloc de transactions qu’il vient de valider. D’autres types de vérification/validation existent, mais ils sont tous très coûteux en ressources.
Pascal Lafourcade a quant à lui développé un système basé sur la preuve de comportements, pour des utilisateurs privilégiant par exemple une mobilité verte (vélo, marche…). Dans l’idéal, ce système formerait un cercle vertueux permettant aux utilisateurs de financer leurs déplacements écologiques grâce aux coins reçus pour leurs bons comportements.
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Cet article a été rédigé en complément du rapport d’activité 2023 du CNRS Rhône Auvergne, par Maëlys Daubias, en stage au service communication de la délégation Rhône Auvergne du CNRS et étudiante en Master 1 Information et médiation scientifique et technique à l’Université Claude Bernard Lyon 1.
Découvertes incontournables, projets ambitieux et moments forts...