Dépôt des drosophiles sur la glace pour les anesthésie © Simon Bianchetti - CNRS Rhône Auvergne
Dépôt des drosophiles sur la glace pour les anesthésie © Simon Bianchetti - CNRS Rhône Auvergne

Diaporama "Conflits génomiques : les éléments transposables en résistance"

Sciences pour tous Biologie

Les génomes de tous les organismes hébergent des parasites appelés éléments transposables, des fragments d'ADN capables de se déplacer d'une région à une autre du génome. Lorsqu’ils sont actifs, ils menacent l’intégrité des génomes en causant des mutations. À la manière des anticorps chez les mammifères, les drosophiles disposent d’une arme de défense, l’interférence ARN, qui permet à la fois de neutraliser ces éléments transposables et de se défendre contre les infections virales.
Mais que se passe-t-il lorsque les individus sont soumis à ces deux assaillants en même temps ? L’une des lignes de défense prend-elle le pas sur l’autre ? Pour répondre à cette question, des scientifiques du Laboratoire de biométrie biologie évolutive utilisent la drosophile pour étudier ces conflits génomiques et leurs conséquences évolutives. 

Cette ressource a été produite en collaboration avec des membres du Laboratoire de biométrie biologie évolutive (LBBE, unité CNRS | Université Claude Bernard Lyon 1 | Vetagro Sup).

En savoir plus

Découvrez le reportage photos complet « L'interférence ARN, l'arme de protection naturelle des drosophiles contre les conflits génomiques  » sur la médiathèque du CNRS.

Un projet "Science avec et pour la société"

Cette communication est réalisée et financée en partie par l’Agence Nationale de la Recherche dans le cadre de l’appel à projet Science avec et pour la société – Culture scientifique, technique et industrielle – AAPG2018 – AAPG2019.

Cet appel vise à mettre en œuvre des actions de médiation, de communication ou de valorisation scientifiques autour des enjeux et des résultats des projets de recherche soutenus dans le cadre des appels à projets génériques 2018 et 2019, au titre des instruments de financement Jeune chercheur et jeune chercheuse (JCJC) et Projet de recherche collaborative (PRC).