Offre d'animations 2024-2025 : des scientifiques dans votre structure

Pourquoi donc une guitare électrique est-elle "électrique" ? Faut-il l’alimenter avec du courant ? Expériences à l’appui, autour du phénomène d’induction électromagnétique, nous verrons qu’en réalité c’est bien la guitare qui produit du courant !

Proposé par l'Institut Lumière Matière (ILM, CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1)

Les moteurs électriques sont partout, par exemple dans les moyens de transport (train, voiture électrique, vélo ou trottinette électrique...). Mais au fait, comment ça marche ? Quels sont les ingrédients nécessaires pour faire tourner un moteur grâce à de l’électricité ? Là encore, les aimants nous rendent service !

Proposé par l'Institut Lumière Matière (ILM, CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1)

Le point commun entre un ticket de métro et un disque dur d’ordinateur ? Tous les deux servent à stocker une information, mais comment ça marche ? Nous verrons que tout cela est une histoire d’aimants.

Proposé par l'Institut Lumière Matière (ILM, CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1)

La conférence dévoilera comment les phénomènes d’interaction entre la lumière et la matière expliquent la perception de la couleur, qu'elle soit chimique ou physique, dans le monde qui nous entoure.

Proposée par l'Institut Lumière Matière (ILM, CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1)

L’atelier aspire à mettre les élèves dans une situation pratique de « recherche » sur une thématique  liée à la gestion des  foules de piétons, en soulignant les possibles analogies avec d’autres systèmes.

Concrètement, l’atelier s’articulera autour :

* d’une brève phase introductive (20 minutes) présentant l’étude des foules piétonnes et insistant sur l’intérêt, pour le chercheur, à savoir « changer de regard » sur son problème

* d’un travail en petits groupes (4-6 élèves) autour d’un problème concret d’arrivée de foules à un stade de football, en ayant accès aux ressources suivantes :
- un  schéma de la disposition des lieux
- des  grains, pois chiches et de la pâte à modeler pour une approche plus expérimentale

- des vidéos de foules de piétons

Proposée par l'institut Lumière matière (CNRS, UCBL)

Le vide et la pression peuvent paraitre abstraits mais ils sont très utilisés dans la recherche, dans la santé et dans la vie de tous les jours.
C’est pourquoi, au fil de l’atelier nous avons essayé d’expliquer cette notion de façon chronologique en répondant à trois questions :
• Qu’est-ce que le vide et la pression ?
• Peut-on le quantifier ?
• Pourquoi et comment l’utiliser ?

Proposée par l'Institut Lumière Matière (ILM, CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1)

La physique fait partie intégrante de notre environnement, elle est omniprésente dans notre quotidien, dans notre micro-onde ou dans notre smartphone. Mais un des domaines qui a le plus bénéficié des progrès de la physique, et plus généralement de la technique, est celui de la médecine. En effet, le médecin est aujourd'hui assisté pour son diagnostic, mais également pour le traitement, par de nombreux dispositifs de haute technologie qui reposent pourtant sur des principes physiques assez simples.
L'objectif de cette conférence est d'expliquer le fonctionnement de quelques-uns de ces appareils que l'on rencontre le plus souvent dans des circonstances peu agréables, chez le dentiste, l'ophtalmologiste ou à l'hôpital afin d'étudier la physique cachée dans ces petits bijoux technologiques utilisés quotidiennement pour soigner des milliers de patients à travers le monde, mais qui ne reçoivent souvent pas plus d'attention que celle portée à un banal grille-pain.

Proposée par le laboratoire CREATIS (CNRS, UCBL, INSA de Lyon, INSERM).

Pourrait-on construire un ordinateur qui ne consomme aucune énergie ? Ou un smartphone qu’on ne recharge qu’une fois par an ? À l’aide d’expériences simples, nous montrerons pourquoi l’information gratuite est impossible. Mais aussi comment les chercheurs explorent des pistes pour des calculateurs plus économes !

Proposée par le laboratoire de Physique de l’ENS de Lyon (CNRS, ENS Lyon)

Plusieurs expériences interactives vont permettre de découvrir le son, les ondes acoustiques et les moyens de les analyser.
L'atelier permettra de découvrir entre autres l’analyse de Fourier développée il y a plus de 2 siècles pour décrire le contenu fréquentiel des sons, à l'aide de l'application Spectroïd.
Fourier est omniprésent au cœur des technologies numériques actuelles liées au signal, à l’image et aux télécommunications.

Proposée par le laboratoire CREATIS (CNRS, UCBL, INSA de Lyon, INSERM) et le LabEx Celya (Université de Lyon).

Les conflits intérieurs à la lumière de l’évolution" : Des bactéries au sein même de nos cellules... Des gènes faisant cavalier seuls... "L'individu biologique" constitue dans une large mesure un ensemble harmonieux, puisqu'il tient debout. Mais il reste le théâtre d'un jeu complexe de conflits et de coopération entre ses constituants, que cette conférence vise à exposer.

Proposée par le Laboratoire de biologie et biométrie évolutive (CNRS, UCBL, VetAgro Sup)

Notre génome contient non seulement le code génétique nécessaire au développement de l'embryon, mais aussi de nombreuses traces du passé. Ainsi, les avancées récentes des techniques de séquençage d'ADN (à partir d'individus contemporains ou de restes fossiles) ont permis de révolutionner nos connaissances sur les premières populations humaines. L'histoire de l'humanité se révèle peu à peu une histoire complexe de migrations, d'adaptations à de nouveaux environnements et de métissages de populations qui ont façonné la diversité génétique de notre espèce, telle que nous l'observons aujourd'hui.

Proposée par le Laboratoire de biologie et biométrie évolutive (CNRS, UCBL, VetAgro Sup)

Introduction sur les recherches en paléontologie (origine du zooplancton), puis impact de l’augmentation du CO₂ atmosphérique sur les organismes planctoniques (problèmes de calcification lié à l’acidification des océans). Lien entre CO₂ et climat au cours des derniers 800 000 ans. Origine des gaz à effet de serre anthropiques, et leur lien avec les énergies utilisées par les hommes. Impact du changement climatique sur la biodiversité. Et enfin comment réduire nos émissions de gaz à effet de serre.

Proposée par le Laboratoire de Géologie de Lyon : Terre, Planètes, Environnement (CNRS, ENSL, UCBL)

Introduction sur les processus de fossilisation avec un focus sur les gisements à préservation exceptionnelles (parties molles préservées). Détail d’un gisement français du Carbonifère (Montceau-les-Mines) préservant une faune et une flore très diversifiées avec de nombreux détails anatomiques souvent difficile à mettre en évidence avec les techniques ‘classiques’. Comment la tomographie à rayons X permet de visualiser l’anatomie cachée de ces organismes et de mieux comprendre leurs modes de vie.

Proposée par le Laboratoire de Géologie de Lyon : Terre, Planètes, Environnement (CNRS, ENSL, UCBL)

Le saviez-vous ? Environ 200 cratères d’impact d’astéroïdes sont actuellement bien identifiés sur terre… Pour tenter de comprendre le lien entre ces impacts et d’éventuelles catastrophes environnementales dont ils pourraient être la cause, des scientifiques du LGL-TPE étudient les roches terrestres affectées par les collisions. Découvrez comment une chercheuse révèle les traces de ces impacts à l’échelle nanométrique grâce à un microscope électronique en transmission de pointe et voyagez au cœur du minéral avec une plongée fantastique au milieu de ses atomes !

Proposée par le Laboratoire de Géologie de Lyon : Terre, Planètes, Environnement (CNRS, UJM, UCBL, ENSL) à Saint-Etienne.

Le Télescope Spatial James Webb (JWST) a commencé à nous fournir ses premières images en juillet 2022. Avec sa très grande taille de miroir et sa position privilégiée dans l’espace par rapport au soleil et à la terre, il va révolutionner l’astronomie en nous apportant pendant plusieurs décennies des images d’une qualité et d’un niveau de détails exceptionnels. Cette conférence-débat présentera le défi qu’a représenté la réalisation d’un tel instrument ainsi que les premiers résultats scientifiques obtenus et les grands programmes à venir, des objets de notre système solaire aux galaxies les plus lointaines de l’Univers !

Proposée par le Centre de Recherche Astrophysique de Lyon (CNRS, ENS, UCBL)

Inventée vers 3300-3200 av. J.-C. au Proche-Orient ancien, et plus spécifiquement en Basse-Mésopotamie, l’écriture cunéiforme a d’abord servi à noter la langue sumérienne et a ensuite été adaptée pour pouvoir écrire d’autres langues, dont l'akkadien. Ses signes en forme de « clous » étaient généralement imprimés sur des tablettes en argile à l’aide d’un roseau ; l’argile et le roseau étant abondants dans cette région. Après une brève présentation du système cunéiforme (ses origines, les cadres géographiques et chronologiques, la typologie des textes découverts, etc.), les participants à l’atelier seront invités à découvrir eux-mêmes cette écriture en transcrivant leur nom en signes cunéiformes sur une tablette.

Proposée par le Laboratoire Environnements et sociétés de l'orient ancien (CNRS et Université Lumière Lyon 2)

Dans cet atelier les participants seront mis dans la peau de personnes présentant des troubles « Dys » (dyslexie, Trouble Développemental de la Coordination (TDC) ou dyspraxie, Trouble Développemental du Langage (TDL) ou dysphasie, Trouble des Apprentissages en Mathématiques ou dyscalculie, Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH)). Les objectifs des ateliers sont de faire expérimenter des situations du quotidien des personnes présentant des troubles Dys, d’échanger sur les difficultés vécues et ressenties lors de ces situations afin d’aller au-delà d’idées reçues sur les troubles cognitifs en apportant des éléments scientifiques sur leur fonctionnement et leurs origines connues.

Proposée par le Laboratoire Dynamique du langage (CNRS, Université Lumière Lyon 2)

Spécialistes des langues et du langage, les membres du laboratoire Dynamique Du Langage proposent un atelier de découverte des sciences du langage. Dans une première partie, un quiz leur fera découvrir l’incroyable diversité des langues du monde. Ensuite, par petits groupes, ils feront diverses activités à définir en amont leur permettant par exemple de s’amuser avec les tons du chinois, de voir que toutes les langues n’ont pas le même nombre de mots pour exprimer les couleurs, ou encore de découvrir la manière dont les mots sont composés dans une langue d’Océanie, le Stieng. L’atelier pourra également aborder des questions autour de l’acquisition du langage et du bilinguisme. Enfin, nous proposerons de jouer au jeu [kosmopoli :t] où les enfants seront immergés dans un restaurant multilangue, multiculture. Effectivement, la prise des commandes des invités se feront dans une centaine de langues différentes du monde entier.   

Proposée par le Laboratoire Dynamique du langage (CNRS, Université Lumière Lyon 2)

En France, 20% de la population souffre de douleur chronique, qui persiste au-delà de 3-6 mois. Les antalgiques sont des médicaments utilisés pour soulager la douleur, ils sont certes peu onéreux, mais vieillissants, présentent de nombreux effets indésirables et deux tiers des patients ne se sentent pas soulagés par les traitements qui leur sont prescrits. Aujourd’hui la recherche se focalise sur le patient afin de développer des thérapies personnalisées. L’objectif est de soulager le patient sans lui nuire afin qu’il retrouve un quotidien sans douleur.

Proposée par l'Institut de Chimie de Clermont-Ferrand (ICCF, CNRS/Université Clermont Auvergne/CHU Clermont-Ferrand)

Développer un médicament peut prendre jusqu’à 15 ans entre la phase de découverte et la commercialisation. Au cours de la phase de découverte, les scientifiques tentent de comprendre le mécanisme d’action d’une maladie. Une fois qu’une cible est identifiée, ils cherchent un principe actif qui sera modifié pour améliorer ses propriétés jusqu’au développement d’un candidat-médicament. La tâche n’est pas simple et semée d’embûche.

Proposée par l'Institut de Chimie de Clermont-Ferrand (ICCF, CNRS/Université Clermont Auvergne/CHU Clermont-Ferrand)

Dans le laboratoire des chimistes,

Les indices vous mettront sur la piste !

A travers les salles vous déambulerez,

et le code vous découvrirez !

Ecoutez bien la voix des scientifiques

et vous en réchapperez sans panique !

Car lorsque s’en mêle l’imprévisible,

l’aventure est loin d’être paisible !

Proposée par l'Institut de Chimie de Clermont-Ferrand (ICCF, CNRS/Université Clermont Auvergne/CHU Clermont-Ferrand)

Cet atelier propose d’introduire de façon ludique les composants ultimes de la matière, les atomes, et leurs combinaisons, les molécules. A l’aide de modèles moléculaires (boules et connexions manipulables), différentes molécules de la vie courante seront vues, ainsi que les réactions chimiques où elles interviennent. Le public réalise lui-même les connections entre les atomes afin de reproduire les molécules qui interviennent dans les réactions chimiques qui lui sont présentées. L’atelier est aussi ponctué de quelques démonstrations d’expériences chimiques « spectaculaires » sans danger.

Proposée par l'Institut Lumière Matière (ILM, CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1)

Cette conférence interactive avec le chercheur, autour de ses sujets d’intérêt et de préoccupations sociétales importantes, permet d’aborder de nombreux points du programme du lycée en physique-chimie (énergie solaire, rayonnement, photon, conversion et transfert d’énergie, photosynthèse, stœchiométrie, matériaux semi-conducteurs, ressources terrestres, GES,…). On présentera tout d’abord les énergies renouvelables et leur potentiel, en face de la consommation mondiale d’énergie. Les limites du vecteur « électricité » seront discutées et le besoin d’avoir des modes renouvelables de production de carburants solaires sans émission nette de gaz à effet de serre sera mise en exergue. En s’inspirant de la photosynthèse naturelle (et de ses propres limites pour des applications énergétiques), on présentera différentes alternatives possibles comme la production de biocarburants de troisième génération, mais aussi de carburants chimiques comme l’hydrogène, le méthane ou le méthanol. On s’attachera à faire comprendre la notion de rendement de conversion de l’énergie solaire et par là même à expliquer pourquoi il faut à terme éviter de passer par un vecteur intermédiaire comme l’électricité pour produire ces carburants (e-Fuels). La présentation se terminera par une présentation simplifiée de deux procédés solaires d’avenir : les cycles thermochimiques et la photosynthèse artificielle. Si le temps le permet, il sera possible d’aborder la présentation de la plateforme d’expérimentation Pavin Solaire disponible sur le campus des Cézeaux à Aubière.

Proposée par l'Institut Pascal (IP, CNRS/Université Clermont Auvergne)

Cette conférence interactive avec le chercheur, autour d’un sujet d’intérêt pour la transition énergétique et de préoccupations sociétales importantes, permet d’aborder de nombreux points du programme du lycée en physique-chimie (énergie solaire, rayonnement, photon, conversion et transfert d’énergie, matériaux, ressources terrestres, GES,…). Parmi toutes les formes d’énergies renouvelables (EnR) qui seront rappelées, l’énergie solaire occupe une place tout à fait singulière. Tout d’abord elle représente un potentiel considérable, de l’ordre de cent fois celui des autres EnR. Mais surtout, il s’agit d’une énergie plus noble et qui présente une ambivalence fascinante pour le physicien : la dualité onde-corpuscule (elle peut être considérée comme un rayonnement électromagnétique ou comme un ensemble de corpuscules appelés photons). Cette double caractéristique permet d’envisager de très nombreux procédés de conversion de l’énergie solaire, là où les autres EnR sont limitées à produire de l’électricité (qui ne représente que 20% des besoins de l’humanité aujourd’hui).En particulier, il est possible de produire en une seule étape (cette notion qui assure des rendements de conversion élevés sera discutée) à partir d’énergie solaire les trois principaux vecteurs d’énergie utilisés par nos sociétés (chaleur, électricité et carburant chimique) qui se stockent plus ou moins bien (notion importante qui pourra être développée). La chaleur, selon son niveau de température permet d’envisager le chauffage de l’eau sanitaire et des bâtiments ou la mise en place (après concentration solaire) d’un cycle thermodynamique pour produire de l’électricité, voire décomposer l’eau et produire de l’hydrogène. Grâce aux photons qui composent la lumière solaire, il est aussi possible d’utiliser des panneaux photovoltaïques pour faire de l’électricité et des procédés photo-réactifs pour produire des carburants… Une flexibilité inégalable et bien utile en vue d’un mix renouvelable diversifié adaptable aux activités humaines.

Proposée par l'Institut Pascal (IP, CNRS/Université Clermont Auvergne)

En quelques chiffres actualisés, il s’agit de fournir une vision quantitative et argumentée des enjeux et des défis environnementaux auxquels sont confrontés tous les pays du monde. Des pistes de progrès sont ouvertes et les conditions de leur succès sont abordées. L’intervention pourra prendre la forme d’une conférence débat ou bien d’un atelier avec participation de l’auditoire.

Proposée par l'Institut Pascal (IP, CNRS/Université Clermont Auvergne)

Les organismes modèles sont des espèces utilisées par les chercheurs pour étudier un grand nombre de processus biologiques. Ils partagent de grandes similitudes génétiques avec l’homme et sont fréquemment employés pour la recherche en génétique, en biologie du développement, en neuroscience. Leur facilité d’entretien et de reproduction en laboratoire, leur court cycle de génération ou la possibilité de générer des mutants pour étudier certains traits ou maladies sont autant de caractéristiques qui facilitent leur utilisation en recherche. Au cours de cet atelier nous vous présenterons la drosophile, un organisme modèle utilisé de longue date pour mener des recherches en génétique et développement. La drosophile, plus communément connue sous le nom de mouche du vinaigre est une petite mouche facile à manipuler et à observer sous loupe binoculaire. Actuellement la drosophile est l’un des organismes modèles dont le fonctionnement est le mieux connu. L’objectif de cet atelier est de vous présenter comment les recherches menées sur la drosophile, ce petit insecte, peuvent nous faire progresser dans la connaissance de la biologie humaine et ainsi illustrer l’intérêt des organismes modèles pour la recherche. 

Proposée par le Laboratoire Génétique, Reproduction et Développement de Clermont-Ferrand (iGReD, CNRS/Université Clermont Auvergne/INSERM)

Un champ de pommes de terre est ravagé par une infection microbienne : à vous d’identifier le coupable et le remède pour que les frites ne disparaissent pas ! 
Les participants vont devoir poursuivre les recherches du Dr Didi qui a disparu depuis plusieurs jours après avoir été alerté par les producteurs de pommes de terre que leurs champs étaient ravagés par une maladie. Pour cela ils vont se retrouver enfermés dans son laboratoire et auront accès à ses cahiers de laboratoires et son matériel de recherche pour aider le chercheur à identifier le microorganisme responsable de ce fléau et trouver un moyen de lutte. Le but de l’atelier est de sensibiliser les participants à la notion de maladie des plantes et de lutte contre les ravageurs, mais aussi de les sensibiliser aux notions plus générales de réchauffement climatique, changement des moyens de lutte phytosanitaire, de biodiversité utile, d'écocide. Les intervenants pourront adapter les notions évoquées en fin de journée.

Proposée par le Laboratoire de Microbiologie, Adaptation et Pathogénie (CNRS, INSAL et UCBL)

L'odorat est l'un de nos 5 sens les plus incompris.  Pourtant, son importance dans notre vie quotidienne est bien plus grande que nous l'imaginons. Dans cette conférence, je présenterai ce sens invisible dont la perte a été très remarquée lors de la pandémie de COVID. Afin de comprendre concrètement la fonction de notre nez, un petit atelier complètera la conférence.

Proposée par le Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (CNRS, INSERM, UCBL)

Des quizz ludiques et interactifs pour découvrir l’imagerie médicale et ses différentes modalités : scanner, IRM, imagerie nucléaire. Nous parlerons également de la recherche sur le cerveau. 

Proposée par le laboratoire Cardiovasculaire, Métabolisme, Diabète et Nutrition (INSERM, INRAE, UCBL), le Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (CNRS, INSERM, UCBL) et le CERMEP - Imagerie du Vivant (CNRS, INSERM, HCL, UCBL)

Avec l’achèvement du séquençage du génome humain en 2001, il apparaît désormais que la connaissance de la séquence de l'ADN seule ne suffit pas à expliquer comment fonctionnent nos gènes. Par exemple, comment expliquer que deux cellules génétiquement identiques, mais aussi différentes qu'un neurone ou un globule blanc ne traitent-elles par leur information génétique de la même façon ? Superposée à la séquence de l'ADN se trouve une couche d'information dite "épigénétique" que nous commençons tout juste à décrypter et qui apparaît essentielle pour garder en mémoire l’identité de nos cellules.

Proposée par l'Institut NeuroMyoGene et le Laboratoire Physiopathologie et Génétique du Neurone et du Muscle (CNRS, INSERM et UCBL)

Participez à des jeux et des démonstrations pour comprendre le codage de l’information, les algorithmes ou encore l’intelligence artificielle. Et tout cela sans aucun outil numérique ! Qui a dit qu’il fallait forcément un ordinateur pour faire de l’informatique ?  

Proposée par le Laboratoire d'informatique en images et systèmes d'information (CNRS, INSAL, UCBL)

Colorier une carte de géographie peut passer pour une activité futile et enfantine... cela a pourtant été et est encore au cœur des recherches de nombreux mathématiciennes et mathématiciens ! En 1852, le mathématicien et botaniste Francis Guthrie conjecture que l'on peut colorier toute carte sans que deux régions voisines n'aient la même couleur avec seulement quatre couleurs différentes ! Ce n'est qu'en 1976 que ce théorème a été démontré, mais la communauté mathématique n'est pas complètement satisfaite, la preuve nécessitant l'utilisation de l'ordinateur. Encore aujourd'hui, une preuve sans ordinateur n'est pas connue et de nombreuses personnes travaillent sur cette thématique.

Dans cet exposé interactif à deux voix, nous expliquerons les mathématiques et l'informatique qui se cachent derrière la coloration de cartes. Nous parlerons de théorie des graphes, d'algorithmique, de formule d'Euler, d'un peu d'histoire mais aussi de mathématiques actuelles en mentionnant des problèmes encore ouverts et quelques applications.

Proposée par le Laboratoire d'informatique en images et systèmes d'information (CNRS, INSAL, UCBL)

En musique, le terme intelligence artificielle évoque pour certains le remplacement de la créativité humaine par la machine. Mais que se cache-t-il vraiment derrière ce concept ? Comment la communauté scientifique de l'informatique musicale appréhende-t-elle la question de l'IA en musique ? Et ne peut-on pas voir ces nouvelles techniques comme un tremplin pour la créativité artistique ? Dans cette conférence, vous découvrirez comme fonctionne concrètement l'IA pour la musique. Nous couvrirons notamment deux tâches différentes: la transcription musicale automatique (relevé de partitions) et le transfert de timbre.

Proposée par le Centre de Recherche En Acquisition et Traitement de l’Image pour la Santé (CREATIS, CNRS/INSA Lyon/INSERM/UCBL1)

Qu'est-ce que la science? A travers un voyage historique dans le domaine de l'épistémologie, la "science de la science", cette conférence offrira quelques éléments de réponse à cette vaste question. Des exemples issus plus spécifiquement de la théorie de l'évolution (et de son... évolution !) nous permettront de mieux cerner à la fois les forces et les incompressibles limites de l'approche scientifique du monde.

Proposée par le Laboratoire de biologie et biométrie évolutive (CNRS, UCBL, VetAgro Sup)

Entre réparation et génération, les avancées scientifiques laissent présager des avancées médicales impressionnantes dans un futur plus ou moins proche. Quel corps voudrons-nous demain ? Quelles transformations serons-nous prêts à accepter pour être en meilleure santé ? Ces transformations relèveront-elles du strict domaine médical ou bien intégreront-elles l’envie personnelle et le choix individuel ? Entre éclairage historique et innovation, entre réflexion scientifique et éthique, une équipe scientifique pluridisciplinaire composée d'un biochimiste, d’une biologiste, d'une philosophe et historienne des sciences, d'un anthropologue et d'un écrivain souhaite vous donner la parole sur ce sujet qui nous concerne tous et toutes.

Proposée par l’Institut d’Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités (CNRS, ENS de Lyon, Université Jean Monnet, Université Lumière Lyon 2, Université Jean Moulin Lyon 3, Université Clermont Auvergne), le Laboratoire sur les Vulnérabilités et l’Innovation dans le Sport (Université Claude Bernard Lyon 1), l’Institut de Chimie et Biochimie Moléculaires et Supramoléculaires (CNRS, Université Claude Bernard Lyon 1, INSA Lyon, CPE Lyon), la plateforme 3d.FAB et Jean-Baptiste Cabaud, écrivain et poète.  

La Science taille XX Elles est un projet basé sur l’exposition de 20 portraits photographiques de femmes scientifiques : elles travaillent dans des laboratoires de la région, elles ont des statuts différents (ingénieure, enseignante-chercheuse, chercheuse, etc.), elles exercent dans des disciplines diverses. Ces portraits se veulent un peu décalés, dans une scénographie hors du laboratoire avec un objet emblématique choisi par chacune. En complément de l’exposition, des rencontres peuvent être organisées avec les scientifiques.

Attention, l’exposition doit être retirée et ramenée par vos soins à Saint Genis Laval.

Proposée par CNRS Délégation Rhône Auvergne, ENS de Lyon et Association Femmes & Sciences

Le projet La Science taille XX Elles, vise à promouvoir et à mettre en lumière les femmes scientifiques contemporaines, à contrer les stéréotypes encore en vigueur et encourager les générations futures, notamment les jeunes filles, à s’engager dans des carrières en sciences. 

L’exposition présente 20 portraits de 22 femmes scientifiques auvergnates. Elles sont enseignante-chercheuse en génie mécanique, professeure de droit public, technicienne de recherche, physicochimiste, pédologue, géographe, microbiologiste, chimiste de l’atmosphère, automaticienne, enseignantes-chercheuses en littératures et recherche-création, ingénieure en électronique, doctorantes en informatique, volcanologue, postdoctorante en psychologie sociale… Elles travaillent dans des laboratoires clermontois, des sites universitaires territoriaux (Le Puy-en-Velay, Moulins, Montluçon, Aurillac, Vichy) ou dans le secteur privé.

En complément de l’exposition, des rencontres peuvent être organisées avec les scientifiques.

Attention, l’exposition doit être retirée et ramenée par vos soins à la Maison de l’Innovation sur le campus des Cézeaux à Aubière. Elle est disponible en deux formats : un grand format de 21 panneaux (120x80cm) et un format A1 de bâches à œillets. Documents à prévoir : une convention et une attestation d’assurance de l’établissement pour la valeur de l’exposition.

Proposée par l’Université Clermont Auvergne, le CNRS Délégation Rhône Auvergne et l’Association Femmes & Sciences.