Pendant les parades amoureuses, les oiseaux endormis contractent leurs pupilles
La pupille régule la quantité de lumière qui pénètre dans l'œil, mais reflète également l'état du cerveau. Chez les mammifères, elle se resserre pendant le sommeil profond lent et se dilate pendant le sommeil paradoxal. Cette étude, publiée dans la revue Current Biology, montre que chez les oiseaux, c'est exactement le contraire qui se produit. Chez le pigeon, pendant l'éveil et le sommeil paradoxal, les pupilles deviennent plus petites, alors qu'elles s'agrandissent pendant le sommeil lent. Le comportement pupillaire inattendu des oiseaux ouvre ainsi une nouvelle fenêtre sur le cerveau endormi, ce comportement étant notamment retrouvé pendant les parades amoureuses. Ces travaux impliquent le Centre de recherche en neurosciences de Lyon.
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