Un nouveau pas en avant pour l’impression 3D à l’échelle nanométrique
À l’approche de l’infiniment petit, l’impression 3D doit choisir entre vitesse et résolution, ce qui complique ses applications industrielles. Des chercheurs du Laboratoire de chimie de l'ENS de Lyon et de l’Institut de recherche en nanomatériaux d’Osaka (Japon) ont donc développé un système basé sur un phénomène appelé la chimie à deux photons proche de la résonnance. Leurs lasers sont alors capables de polymériser, et ainsi solidifier, des résines aux excellentes performances, mais qui sans cela ne seraient pas assez réactives pour convenir à l’impression 3D. Ces travaux, publiés dans la revue Macromolecules, assurent précision et rapidité pour fabriquer des objets avec des détails de seulement 80 nanomètres.
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