Les réseaux : connectons les laboratoires avec les acteurs du territoire

Première région devant l’Ile-de-France pour la richesse de ses collaborations de recherche public/privé, Rhône Auvergne est le territoire d’un éco-système fertile.

Pour commencer, entreprises et laboratoires CNRS ont créé dans les années 2000 des réseaux au sein des Pôles de compétitivité sous l’impulsion de l’Etat. Ils permettent à ces deux mondes de se rencontrer et de monter des projets communs. Ces Pôles sont chacun dédiés à une filière : chimie et environnement avec Axelera, santé avec Lyonbiopôle, textiles avec Techtera, transport avec CARA, nanotechnologies avec Minalogic, énergie avec Tenerrdis, CIMES en ingénierie, Pôle mondial du Végétal ou encore Plastipolis pour les filières plastiques face aux enjeux écologiques.
Lyon est également le siège de l’Institut Carnot Ingénierie@Lyon qui permet aux entreprises d’identifier les laboratoires sources d’innovations potentielles en ingénierie dans l’agglomération.

Des plateformes ou instituts de recherche public/privé ont également été créés afin de concrétiser des projets de recherche, à l’instar d’Axel’One en chimie et environnement, BioAster en infectiologie ou encore Supergrid pour développer de systèmes électriques de puissance permettant de transporter de l’énergie à grande échelle à partir de sources renouvelables. Des instituts hospitalo-universitaires (IHU) sont venus également renforcer les collaborations en santé, comme OPERA sur les greffes et CESAME sur le cerveau et santé mentale.

Jérôme Chevalier, chercheur de MATEIS

Jérôme Chevalier, chercheur de MATEIS dispose d’une plateforme dédiée aux prothèses en céramique sur Axel’one au sein de 3D-Fab, plateforme d’impression 3D pour le vivant.

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Un accompagnement des scientifiques est de plus nécessaire pour passer le cap du concept et faire naître une innovation comercialisable. Le site Lyon Saint-Etienne dispose de la Société d’accélération du transfert de technologies Pulsalys (CNRS / Université de Lyon / BPI France) qui accompagne les laboratoires aux côtés du CNRS dans la protection de leurs résultats (savoir-faire, logiciel, brevet…), concession de licences d’exploitation ou encore créations de start-up avec des entrepreneurs potentiels.

Valérie Castellani, biologiste

Valérie Castellani est spécialiste en biologie du développement à l’Institut Neuromyogène. Le parcours de la chercheuse, fondatrice de la start-up Oncofactory, témoigne de l’importance de la recherche fondamentale pour le développement de véritables innovations de rupture...

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Le service partenariat et valorisation du CNRS Rhône Auvergne est au centre de ces réseaux : une chaîne d’acteurs très complémentaires qui, aux côtés des établissements de recherche et d’enseignement supérieur, créent de la richesse sur le territoire.